• L'Art du recyclage à Buenos Aires

    Du Cartonero au business du recyclage, quand le marché et le fric s'empare d'une alternative...

    http://www.article11.info/?Buenos-Aires-de-l-art-de-recycler

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  • réunionnais dans la Creuse.

    Quand envoyait des enfants

    Une page de l'histoire oubliée...

    http://www.slate.fr/story/81217/pupilles-reunion-creuse

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  • Le mouvement des villes en transition est né il y a peu en Angleterre. Aujourd'hui, nous avons interviewé Stefan Reinhold qui vit à Etterbeek une commune de l'agglomération bruxelloise.

    Ville en transition et pourquoi pas vallée en transition ?

    Etterbeek, ville en transition

    Pour commencer, peux-tu nous rappeler ton parcours ? 

    Pendant mes études universitaires, j’ai eu la chance de faire un premier voyage en Amérique du Sud durant lequel j’ai été témoin de l’impact négatif du mode de vie occidental sur d’autres populations. C’est très choquant de se rendre compte que nous vivons au dépend du bien-être d’autres gens.

    Une fois à Bruxelles, j’ai orienté mon mémoire en Master d’Environnement sur le concept de la dette écologique occasionnée par la consommation de ressources naturelles. Durant mon dernier emploi à la CIDSE, je coordonnais un groupe de recherche et de plaidoyer sur le lien entre l’Extractivisme et la Pauvreté en Amérique Latine (EPAL). Au-delà de mon travail, je voulais depuis longtemps m’engager plus concrètement à l’échelle de ma commune d’Etterbeek. J’ai alors entendu parler de la création de « Etterbeek en transition ». 

    Etterbeek, ville en transition

    Peux-tu nous expliquer ce qu'est une "ville en transition" ?

    C’est un mouvement de personnes qui veulent préparer l’ère post-pétrole. L’initiative doit s’inscrire dans un bassin de vie cohérent car la proximité du voisinage est un facteur clé pour la réussite du projet. Concrètement, différentes thématiques sont traitées selon l’intérêt de chacun : habitat, économie alternative (système d’échange local, monnaie complémentaire), mobilité, alimentation etc. L’énergie est un sujet transversal à toutes ces thématiques. L’anglais Rob Hopkins est à l’origine de l’ouvrage « The transition town handbook » (Le guide de la ville en transition) dans lequel il explique l’importance de mettre en place des initiatives locale de changement et donne des conseils pour réussir pas à pas le lancement d’une « ville en transition ». Pour résumer, je dirais que c’est une initiative citoyenne qui aspire à une transition en profondeur du fonctionnement de nos sociétés occidentales, vers un réel changement de paradigmes.

     

    Comment est né le projet d'Etterbeek ?

    Etterbeek en transition est formellement née suite à une première soirée de lancement organisée par un groupe d’habitants dans la bibliothèque municipale. Durant la soirée, nous avons identifié des thématiques de transition applicable au territoire d’Etterbeek et chacun s’est inscrit dans un sous-groupe selon sa motivation et ses connaissances. Un groupe « noyau » a aussi été créé durant la soirée pour fédérer et communiquer sur les actions de transition locale de chaque sous-groupe, et cela pendant un an, le temps souhaité pour rendre chaque action de transition autonome et résiliente. Nous nous sommes beaucoup inspirées du livre de Rob Hopkins que je conseille vivement.

     

    Peux tu nous donner quelques exemples d'actions concrètes menées sur le terrain ?

    Concrètement, c’est le groupe « alimentation » qui a le mieux fonctionné grâce à la rapide collaboration avec une initiative déjà en place, les fameux « Incroyables Comestibles ». Ensemble ils ont semé sur des espaces verts publiques des variétés anciennes de salades, tomates, carottes et autres choux de Bruxelles… Pour la mobilité, il est envisagé de peindre la route d’une ligne blanche afin d’améliorer de facto la visibilité des cyclistes, dans l’espoir qu’ensuite les pouvoirs locaux augmente officiellement la place du vélo en ville. Ce débat est important à Etterbeek car la densité de population très dense amène à faire beaucoup de déplacements courts, pour lesquelles trop de gens prennent encore la voiture…

    Les autres groupes ont eu un peu plus de mal à démarrer mais il faut être indulgent car la transition doit pouvoir se faire par tâtonnements. L’expérimentation, et donc le droit à l’erreur, font partie de la philosophie de la transition.

     

    Quels rapports entretenez-vous avec les acteurs locaux ? Communes ? Capitale, région...?

    Etant donné que l’initiative a été lancé il y a moins d’un an, nous n’avons encore que très peu de contact avec les acteurs « élus », ce n’est d’ailleurs pas la volonté de tout le monde d’entretenir d’emblée des rapports avec les pouvoirs locaux. Nous avons eu davantage de rapport et de soutien de la part d’autres « ville en transition » déjà en place. Je pense qu’une ville en transition doit favoriser le rapport avec des initiatives citoyennes déjà en place, comme les ateliers vélos solidaires, les jardins partagées, les squats, les lieux culturels etc… La Commune d’Etterbeek a par exemple lancé un « quartier durable », mais pour nous cela doit aller bien plus loin que la « durabilité », le mouvement de la transition a une conception différente du rapport entre les humains et ce qui nous environne.

     

    Penses-tu que le territoire de la vallée de l'Ubaye soit pertinent pour un projet de vallée en transition ?

    Je pense que la vallée de l’Ubaye est un territoire très pertinent pour un projet de transition. C’est un bassin de vie où des initiatives déjà existantes vont dans le sens de la transition. Je pense par exemple aus potager collectifs récemment créés à Barcelonette ou à la Ressourcerie. Une initiative citoyenne de transition pourrait fédérer des projets comme ceux-là et d’autres pour plus de cohérence et d’efficacité entre les actions menées. Et pourquoi ne pas y lancer une monnaie alternative ?

     

    Au delà de l'après pétrole et du changement climatique, comment vois-tu la ville en transition "transite" et ses nouveaux challenges ?

    Au-delà de ces thématiques très écologistes, un des défis que souhaite relever le mouvement de la transition est celui du lien social, entre voisins, entre générations, entre commerçants et citoyens. La recherche de davantage de convivialité est un des objectifs majeurs de la transition. C’est un réel défi lorsque l'on constate l’individualisme grandissant des plus jeunes d’entre nous, trop souvent les yeux rivés sur leurs téléphones soi-disant intelligents.

     

    Stefan Reinhold, merci...

     

    Bibliographie :

    Rob Hopkins, Manuel de transition - de la dépendance au pétrole à la résilience locale - Les éditions écosociété - 216p, 2010

    Serge Latouche, Petit traité de la décroissance sereine, Les milles et une nuit, 171p, 2007

     

    Webliographie :

    Article de Stefan Reinhold :

    http://www.lalibre.be/debats/opinions/comment-reduire-notre-dette-ecologique-51b8d922e4b0de6db9c2e131

    http://www.etterbeekentransition.be/

     

    http://villesentransition.net/

     

     

    Bon vent !

     

     

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  • Bien loin du grand tin toin sur mandela, en 76, les "grandes puissances" ne se souciaient guère du sort des "noirs"...

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120615182920/racisme-soweto-apartheid-nelson-mandela-afrique-du-sud-16-juin-1976-bain-de-sang-a-soweto.html


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  • et ses grandes entreprises investissaient dans l’apartheid

    Un article sur la France-Afrique du sud pré Mandela...

    Intéressant !

    http://www.bastamag.net/article3613.html


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